La tour de Cap-à-l’Aigle devra être réduite de moitié

Par Jean-Baptiste Levêque 11:03 AM - 29 avril 2024
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La tour de télécommunication du rang Sainte-Mathilde. Photo archives

L’entreprise Radio Mini-Page devra réduire de plus de la moitié la hauteur de l’antenne de télécommunication qui a été érigée illégalement l’été dernier dans le secteur de Cap-à-l’Aigle à La Malbaie.

Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, et la députée de Beauport-Côte-de-Beaupré-Île d’Orléans-Charlevoix, Caroline Desbiens, « se réjouissent que le travail accompli de pair avec la Ville de La Malbaie ait porté fruit ».

La décision rendue par le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie du Canada, François-Philippe Champagne, appuie les arguments de la Ville et du Bloc. « L’entrepreneur n’a pas respecté les exigences (…) qu’une consultation publique soit effectuée avant d’entreprendre la construction », nous apprend la députée Desbiens dans un communiqué.

« De plus, lors de la consultation publique post-réglementaire, le promoteur n’a pas répondu de manière appropriée aux questions pertinentes soulevées par les citoyens », ajoute-t-on.

« C’est un signal clair que les règles doivent être respectées sur nos territoires. Je remercie notre députée Caroline Desbiens et son équipe pour leur travail rigoureux dans ce dossier afin de bien exposer la situation au ministre François-Philippe Champagne qui s’est rendu à nos arguments », mentionne le maire de La Malbaie, Michel Couturier.

« Ce projet ne se qualifiait pas au plan de l’acceptabilité sociale et à juste titre, le milieu réclamait qu’il soit bonifié. Pour nous, il est clair que les règles n’avaient pas été respectées et il était du ressort du gouvernement fédéral de veiller à ce qu’elles le soient », commente Yves-François Blanchet.

« C’est une excellente nouvelle pour les citoyens de La Malbaie, mais aussi pour l’ensemble des municipalités du Québec qui pourraient être confrontées à des entrepreneurs qui outrepassent les règles », termine Caroline Desbiens.

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